Mike Myers dans Austin Powers dans Goldmember de Jay Roach (2002)
En 2002, le pastiche le plus cool des James Bond revenait pour un troisième et dernier volet, après Austin Powers et Austin Powers – l’espion qui m’a tirée.
Dans cette comédie à l’humour gras mais enrobé d’un cachet british et bardé d’instants musicaux délirants, Mike Myers s’empare de plusieurs rôles : de Austin Powers, l’agent shaggadélique, à son ennemi juré le Dr Denfer, en passant par l’allumé et bien nommé Goldmember et Gras Double, qui nécessita bien évidemment le plus de travail de maquillage.
Cela fait trois ans que le célèbre Austin Powers a mis le docteur Denfer hors d’état de nuire. Mais ce dernier et son assistant Mini-Moi parviennent à s’échapper d’une prison haute sécurité. Le docteur Denfer s’adjoint les services du mystérieux Goldmember. Il décide alors de remonter dans le temps, destination 1975, pour kidnapper Nigel Powers, le père d’Austin et également un des plus grands agents des services secrets britanniques. L’excentrique et énigmatique Goldmember projette par ailleurs de dévier une gigantesque météorite d’or pur afin qu’elle entre en collision avec la Terre. Austin Powers se téléporte lui aussi en 1975 et fait équipe avec son ancienne et élégante petite amie, Foxxy Cleopatra, devenue détective, pour secourir son cher paternel et sauver le monde.
Austin Powers dans Goldmember a été un gros succès aux États-Unis rapportant 213 millions de dollars pour un budget initial annoncé à 63 millions. La carrière d’acteur de Mike Myers a ensuite subi un lent déclin avec des films médiocres, comme Le Chat Chapeauté ou Love Gourou. Sa dernière apparition notable remonte à 2009 où il incarnait le General Ed Fenech dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.
L’acteur semble revenir sur le devant de la scène en 2018 où il tient un rôle important dans Terminal aux côtés de Margot Robbie et Simon Pegg et fera une apparition dans Bohemian Rhapsody, le biopic sur Freddie Mercury porté par Rami Malek.