Noomi Rapace dans Seven Sisters de Tommy Wirkola (2017)
Noomi Rapace, révélée dans la saga Millenium dans le rôle de Lisbeth Salander, avant que David Fincher ne réalise la version américaine avec Rooney Mara, incarne ici sept sœurs ayant chacune leur particularité physique, comportementale et vestimentaire permettant de les distinguer. Celle qui incarne également Elizabeth Shaw dans Prometheus de Ridley Scott a l’occasion de montrer ici l’étendue de son talent.
Produit par Netflix, mais distribué dans les salles de France par SND, Seven Sisters (What Happened to Monday) du réalisateur de Kill Buljo, Dead Snow ou Hansel & Gretel : Witch Hunters nous transporte ici en 2073 où la Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman.
Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman (Willem Dafoe) décide de garder secret l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparaît mystérieusement…
L’idée initiale de Seven Sisters remonte à 2001. Le scénariste Max Botkin imaginait plutôt des jumeaux avant que Tommy Wirkola ne vienne sur le projet et décide du choix de plusieurs femmes. Le challenge technique était de taille pour que les scènes, incluant les sept sœurs, fonctionnent. Le tournage s’est étendu sur une durée imposante de 94 jours.
Le distributeur SND a eu le nez creux en sortant Seven Sisters au cinéma en France, un des seuls pays majeurs, avec la Russie, au-delà de la diffusion sur la plate-forme Netflix.
1,8 millions de spectateurs se sont déplacés dans les salles obscures, attirés par la promo marketing dont l’accroche des affiches vantait « Vous ne devinerez jamais la fin ! ».